Modification de l'ordonnance du Conseil des hautes écoles sur l'accréditation dans le domaine des hautes écoles

Adaptations 2021

Des réglementations séparées sont nécessaires pour le renouvellement de l'accréditation dans le domaine des hautes écoles. Le Conseil des hautes écoles propose deux variantes différentes. Il a invité FH SUISSE à prendre position sur le projet d'ordonnance. FH SUISSE estime que la variante 2 n'est pas réalisable. C'est pourquoi l'association faîtière des diplômé·es HES a opté pour la variante 1.

Situation initiale

Le 27 novembre 2017, le Conseil des hautes écoles a décidé de préciser l'ordonnance sur l'accréditation en ce sens que la procédure actuellement en vigueur concerne exclusivement la première accréditation. Des réglementations séparées sont nécessaires pour le renouvellement de l'accréditation. En conséquence, le Conseil des hautes écoles a chargé le Conseil suisse d'accréditation d'élaborer des propositions pour une procédure simplifiée de renouvellement de l'accréditation.

Adaptations

Le Conseil des hautes écoles a retenu deux variantes comme solutions possibles pour la procédure de renouvellement de l'accréditation. La procédure de la variante 1 se concentre sur les conditions essentielles de la LEHE. La procédure de la variante 2 oriente de manière sélective les modifications effectuées. 

  • Variante 1 "Procédure concentrée sur les conditions essentielles de la LEHE".Le rapport d'auto-évaluation est autoréflexif et autocritique et contient des informations, des descriptions et des analyses sur la base desquelles il est possible d'évaluer le respect des conditions d'accréditation LEHE. La présentation de la manière dont la haute école remplit les conditions d'accréditation se fait sur la base de 11 questions directrices.
  • Variante 2 "Procédure concentrée sur les changements effectués. Le rapport d'auto-évaluation est autoréflexif et autocritique et contient des informations, des descriptions et des analyses sur la mesure dans laquelle les standards de qualité sont remplis par la haute école. La haute école désigne en particulier les standards qui doivent être évalués sur la base de la procédure précédente.


Le Conseil des hautes écoles a discuté des variantes proposées par le Conseil suisse d'accréditation pour le renouvellement de l'accréditation et a une préférence pour la variante 1. Il a toutefois décidé d'envoyer les deux propositions de variantes en consultation.

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Prise de position de FH SUISSE

FH SUISSE estime que la variante 2 est tout simplement irréalisable. FH SUISSE a donc opté pour la variante 1 qu’elle considère réalisable mais pas non plus idéale. Cette variante ne vise pas non plus en premier lieu une simplification de la procédure. Une réduction du besoin en ressources et de la charge de travail avec un maintien d’une même qualité, devraient toujours être l'objectif d'une réforme.


Résultats de la consultation

Dans sa séance du 24 février 2022, le Conseil des hautes écoles a pris connaissance des résultats de la consultation. Au total, 18 organisations et institutions ont envoyé une prise de position. Les participants à la consultation se montrent très critiques face à l’idée de simplifier la procédure d’accréditation et refusent même cette proposition. Plusieurs participants voient dans la mise en œuvre des deux variantes de nouvelles difficultés et une certaine insécurité pour les hautes écoles. La majorité des participants à la consultation proposent de renoncer à l’introduction d’une procédure simplifiée.

Modifications 2020

FH SUISSE a été invitée à prendre position dans la procédure de consultation sur la modification de l'ordonnance du Conseil des hautes écoles sur l'accréditation dans le domaine des hautes écoles. De petites modifications doivent être apportées à l'ordonnance sur l'accréditation LEHE en fonction des enseignements tirés des expériences faites depuis son entrée en vigueur. FH SUISSE soutient les adaptations prévues.

Situation initiale

L'ordonnance sur l'accréditation concrétise les conditions de l'accréditation institutionnelle selon l'art. 30 LEHE et de l'accréditation de programmes selon l'art. 31 LEHE. Elle définit les conditions d'admission à la procédure d'accréditation ; les conditions de l'accréditation institutionnelle et de l'accréditation de programme et les effets de l'accréditation institutionnelle ; la procédure de la première accréditation et les standards de qualité à appliquer dans les procédures. L'ordonnance est entrée en vigueur le 1er juillet 2015.

Depuis son entrée en vigueur et jusqu'à fin 2019, le Conseil suisse d'accréditation a rendu une décision d'accréditation dans 14 procédures d'accréditation institutionnelle ; plus d'une douzaine d'autres procédures ont été ouvertes. Sur la base des expériences faites jusqu'à présent avec l'ordonnance, l'Agence suisse d'accréditation et d'assurance qualité a proposé au Conseil suisse d’accréditation de petites adaptations de l'ordonnance. Lors de sa séance du 27.02.2020, le Conseil des hautes écoles a pris connaissance des adaptations de l'ordonnance proposées par le Conseil suisse d’accréditation et a chargé la Conférence spécialisée et le SEFRI d'ouvrir la procédure de consultation sur le projet d'ordonnance.

Adaptations

Par exemple, seuls les programmes qui ont été suivis au moins une fois par une cohorte d'étudiants sont actuellement admis à la procédure d'accréditation des programmes. Cette réglementation restrictive est appropriée pour l'accréditation facultative de programmes. Elle a toutefois des effets indésirables pour les accréditations de programmes liés à l'exercice de différentes professions réglementées. Les diplômés des filières d'études en médecine humaine, dentaire et vétérinaire, en pharmacie et en chiropratique (loi sur les professions médicales) ne sont admis à l'examen fédéral que si la filière qu'ils ont suivie est accréditée. Les diplômés des formations aux professions médicales universitaires nouvellement créées se voient donc refuser la possibilité d'exercer leur profession, du moins pendant un certain temps. Pour les diplômés des formations aux professions de la santé (loi sur les professions de la santé), l'exercice de la profession est également lié à l'accréditation des programmes d'études. Pour ces raisons, il convient de prévoir une exception pour les programmes d'études selon ces lois et d'autoriser l'admission directe à la procédure d'accréditation des programmes sans examen des conditions visées à l'al. 1, let. b.

Un autre exemple qui doit être adapté est la taille du groupe d'experts. En ce qui concerne l'accréditation de programmes, l'ordonnance actuelle prévoit que le groupe d'experts soit composé d'au moins trois personnes. Afin de créer une cohérence avec les exigences dans le domaine de l'accréditation des programmes d'études des professions médicales universitaires ainsi que des professions de la santé, pour lesquels les groupes d'experts sont composés de quatre personnes, il est proposé d'adapter l'ordonnance sur l'accréditation et de porter le nombre d'experts à quatre. Pour les autres adaptations, voir les documents ci-dessous.

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Pris de position FH SUISSE


Résultats de la consultation

Lors de sa séance du 26.11.2020, le Conseil des hautes écoles a pris connaissance des résultats de la consultation et a adopté l'ordonnance révisée. Au total, 13 institutions et organisations ont déposé une prise de position. Les modifications proposées, qui précisent les procédures d'accréditation, ont été saluées et approuvées par tous les participants.

Ordonnance adoptée

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