Daniel Haldimann, 38 ans

Daniel Haldimann

Daniel Haldimann

  • Bachelor en économie d'entreprise à la HEG-Arc Neuchâtel
  • Diplomé en 2014
  • Directeur des ventes chez Cuendet à Yverdon-les-Bains

    A Neuchâtel, Mathieu Gigandet a parlé de sa start-up Initium née pendant ses études à la HEG Fribourg. Il a raconté l'expérience télé-réalité vécue en participant à l'émission RTS les Intrépides. Un moment intéressant partagé avec la vingtaine d'invités présents dont Daniel Haldimann qui répond à quelques questions posées par Nadia Stebler de FH SUISSE. 

    Daniel, tu viens de participer à ton premier FH-Lunch, qu'en as-tu pensé ?
    J'ai trouvé très intéressant pour deux choses. Un petit comité de personnes est présent, ce n'est pas un réseautage avec 200 ou 300 personnes où au final nous en rencontrons qu'un certain nombre. Par contre, la seule chose qui pourrait être améliorée, ce serait d'avoir un peu plus de temps avant le début du lunch pour rencontrer les gens. Je conçois que c'est difficile, c'est un business lunch, et tous des gens sont pressés avec des emplois du temps chargés. Deuxièmement, J'ai trouvé vraiment sympa le côté intimiste, la présentation était très intéressante. Ce n'est pas une surcharge d'informations. Ensuite le repas et les tables de discussion étaient très bien aussi. Le fait de bien placer les gens est intéressant pour réunir des personnes de régions ou de langues identiques. C'est plus facile dans l'échange. Comme nous sommes tous professionnels, faire un mixte, c'est intéressant aussi même si je trouve bien d'imposer les places car sinon les tables se remplissent très vite et il reste la table des gens « perdus » à la fin. C'est toujours embêtant de se retrouver à la petite table du fond. J'ai vraiment trouvé très bien le mode opératoire, avec l'inscription en ligne facile et la confirmation une semaine avant, c'est parfait ! 

    Quelle importance donnes-tu au réseau alumni ?
    Ici dans le canton de Neuchâtel c'est vraiment triste qu'il n'y ait pas quelque chose de plus grand et de mieux conçu. Ces réseaux sont super importants, ils ont vraiment une chance d'aboutir s'ils sont gérés de manière compétente. Une structure permettrait aux étudiants de garder contact entre eux. La charge ne doit pas être trop importante, une activité tous les deux à trois mois, maximum quatre fois par année, c'est top pour créer du lien et du contact. Je pense que c'est très important que quelque chose se fasse chez nous. Les premiers qui devraient se sentir concernés ce sont les Hautes écoles elles-mêmes. Finalement les alumni c'est l'opportunité de faire parler de leur formation par des gens qui l'ont testé. La HEG à Neuchâtel, par exemple, ne prend pas assez cela au sérieux pour la promotion de leur propre école. Les personnes qui ont suivi les cours dans l'école en question sont les meilleurs ambassadeurs. L'inexistence d'une association d'anciens élèves, je le vois bien aussi pour François Courvoisier, Professeur à la HEG-Arc, fait que chacun doit créer sa liste de contacts pour trouver des intervenants. Si la haute école était partie prenante de l'association, en mettant à disposition du support pour maîtriser l'association, cela permettrait de relancer le réseau et pour les enseignants, ce serait une opportunité de trouver des gens qui partagent leur expérience professionnelle. Les anciens étudiants connaissent le cursus des études et leur application dans la réalité. Ça c'est vraiment important à mon avis. Je trouve que les hautes écoles, à part quelques enseignants, ne prennent pas au sérieux l'expérience professionnelle et c'est ce qui fait aujourd'hui que les formations en emploi disparaissent. Pourtant, c'est la meilleure valorisation de n'importe quel employé

    Est-ce que tu as ressenti, lors de tes études à la HEG-ARC à Neuchâtel qu'une voie vers l'entrepreneuriat ou l'innovation pouvait s'ouvrir à toi ?
    Pas assez à mon goût. En effet, seules des options spécifiques vont dans ce sens. Comme le choix est grand et les places restreintes, le nombre d'étudiants touchés à ces niveaux est vraiment faible. De nos jours, je pense qu'intensifier la voie de l'entrepreneuriat avec un cours obligatoire serait très intéressant et ouvrirait des vocations. A la HE-Arc, il serait même super intéressant de faire ce cours en mélangeant les filières de gestion d'entreprise, informatique de gestion, ingénierie et droit économique pour un projet commun. Par exemple, il pourrait s'agir d'un projet commun sur une durée d'une année avec la possibilité de consulter les différents professeurs des filières tout au long du travail. Au final, le résultat n'est pas le plus important mais l'expérience accumulée porte les étudiants vers des horizons à forte valeur ajoutée.

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